MADAME ALEMBIK |
Aujourd’hui, Madame Alembik est venue nous parler de sa vie pendant la
2ème guerre mondiale.
Née en Pologne, elle avait 17 ans quand la guerre éclate. Elle vivait à Radon,
à cinq kilomètres de Varsovie. Tout commence par des bombardements et elle y échappe avec sa famille.
(Joanne)
Le début de la guerre : En septembre 1939, la Pologne est bombardée. Pendant ces bombardements,
elle s’est cachée dans un jardin. Après cela, les nazis ont conquis le pays et la vie devenait dure.
L’école pour les juifs fut interdite. Pour l’alimentation, il fallait se lever à trois heures du matin et faire
la queue pendant des heures.
La séparation : Dès 1940, les juifs ont été mis dans des ghettos et les intellectuels arrêtés.
Les juifs ont été forcés au travail.
Les camps : En 1942, les camps ont été créés. Madame Alembik travaille d’abord dans une échoppe.
A l’arrivée, dans les camps leurs cheveux sont coupés et leurs habits changés. Dans les échoppes
(un atelier de femmes) une femme allemande l’a aidé à envoyer une lettre à son frère. Puis,
elle fut envoyée dans un camp pour faire des munitions, les normes étaient de huit heures.
En 1943, l'usine est fermée. Madame Alembik est envoyée avec ses camarades dans des wagons à bestiaux
vers une destination inconnue : le camp d'Auschwitz
Arrivée à Auschwitz, les nazis les attendaient avec des chiens.
Après la sélection, elle s'est retrouvée dans le camp et a remarqué
une grande fumée qui sortait d'une cheminée. Alors elle demanda à une femme :
- "qu'est-ce-que c'est cette usine ?"
- "Idiote, c'est le convoi de tziganes qui s'en va par là !"
C'est à l'arrivée dans ce camp que madame Alembil a été tatouée au bras.
Madame Alembik fut choisie comme femme de ménage de quatre surveillantes du camp. Une des quatre femmes
se lia d'amitié avec madame Alembik.
(Victor)
La chute des nazis :
Les Russes s'approchent et les nazis évacuent Auschwitz. Il n'y a pas assez de trains alors on les fait marcher en sabots
dans la neige. Ceux qui n'y arrivent pas sont exécutés. Cette marche fut appellée "la marche de la mort".Ils retrouvent enfin des wagons
dans lesquels on les entasse. Puis, ils arrivent enfin à Bergen Belsen.
(Joanne)
Ce camp était mal organisé. Les personnes devaient dormir
dans des baraques sans lit et il n’y avait pas à manger.
(Inès)
Madame Alembik travailla avec des enfants hollandais qui étaient prés du camp grâce à son amie surveillante
qui la sauva des dangers du camp.
(Victor)
A un certain moment, Madame Alembik est tombée
gravement malade du typhus. Elle avait de la fièvre et avait pratiquement perdu conscience. Une de
ses « camarades de camp » lui a annoncé que c’était la fin, le camp venait d'être libéré.
(Inès)
NOTRE AVIS
« Cette dame a eu beaucoup de courage. Témoigner devant 50 enfants n’est pas facile.
Son histoire m’a beaucoup émue. Et comme elle vient de Paris, faire le trajet pour
nous est gentil. MERCI MADAME ALEMBIK ! »
(Laure-Anne)
« Je suis contente qu’elle ait fait ce témoignage car je ne me rendais pas compte
comme cela pouvait être si affreux ! Je comprends qu’elle reste en contact avec des
autres personnes qui sont allées à Auschwitz »
(Pauline)
« Cette dame a eu de la chance. Je pense que je n’aurais pas survécu »
(Margaux)