SE BATTRE ENCORE ET ENCORE

Assaut du R.I.C.M.

Durant la première guerre mondiale, l'évolution du matériel militaire disponible a été considérable : en 1914, les soldats utilisent l’avion et le dirigeable, ils servent surtout à repérer l’ennemie. Les premiers combats singuliers ont lieu à coups de fusils et de revolvers. Progressivement apparaissent une aviation de chasse et une aviation de bombardement car plus tard on y place des mitrailleuses sur les avions pour les batailles aériennes puis pour l’attaque des troupes au sol. Les aviateurs qui s’illustrent dans ces combats sont surnommés les « AS ».

En 1915, les gaz sont utilisés lors des combats. Les obus de gaz mortels et toxiques tuent les soldats. On ne le voit pas, on ne le sent pas, mais le gaz se déplace dans le vent, donc il devient aussi dangereux pour l’ennemi que pour le lanceur. Quelquefois, le vent ramène les nuages mortels vers les villes, villages et soldats tuant les lanceurs des gaz. Il crée néanmoins une psychose chez les poilus.

En 1916, les sous-marins servent à couler la flotte ennemie sans se faire repérer.
En 1916, les chars sont également inventés par les Anglais. Le char d’assaut est l’arme la plus puissante de la première guerre mondiale, car l’infanterie ne dispose pas d’arme assez puissante pour en percer le blindage. Les premiers chars ont été utilisés en 1916 dans la Somme. Le 15 septembre 1916 est une journée importante dans l’histoire militaire, car les chars sont allés au combat pour la première fois.
En 1916, les premiers chars anglais sont dirigés en France en train. Ils sont camouflés sous des bâches portant l’inscription « TANK » qui signifie réservoir. Il s’agit d’une stratégie pour tromper les services de renseignements allemands sur la nature de ces convois.

En 1917, les premiers chars français apparaissent sur le Chemin des Dames. En 1918, les chars, en permettant la percée du front jouent un rôle déterminant dans la victoire des alliées.


L’EQUIPEMENT DES SOLDATS FRANÇAIS.
En 1914 le soldat français est équipé d’un képi rouge et bleu, d’une capote bleu foncé (une sorte de veste), d’un pantalon rouge, de brodequins de marche (chaussures de marche), d’un fusil avec baïonnette. Leur tête était mal protégée (sous la casquette il avait tout de même un petit casque : la cervelière) et leur tenue était trop voyante.
Tenue 1914 et sa cervelière qui se mettait sous la casquette

En 1916, l’équipement du soldat français a évolué. Il porte maintenant un uniforme bleu horizon modèle 1915, un masque M2, un fusil Lebel. Le casque Adrian protège enfin la tête des soldats.



1914 ---- 1916
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LES CANONS.

Afin d’affirmer sa supériorité sur l’ennemi une artillerie toujours plus puissante est élaborée. Les bombardements précédents les assauts occasionnent des dommages terribles. L’artillerie est responsable à 70% des blessures infligées aux soldats.
Dans les circonstances critiques, les soldats ont été aidés par le canon de 90 mm modèle 1877. Les canons puissants à faible portée commencent à se développer massivement vers 1915.
- Clique ici pour découvrir le fameux canon de 75 français.

L’artillerie française est supérieure à toutes les autres, car le canon de 75 mm est mobile et il a une cadence de tir rapide (douze coups par minutes), il est aussi la seule pièce distribuée aux divisions et aux corps d’armées, car la France a environ 4200 canons de 75 mm.
A la fin de la première guerre, il y a environ 26 000 exemplaires du canon de 75 mm qui auront été fabriqués au profit de l’artillerie alliée et française.


LES NOUVELLES ARMES.

Le lance-flammes est apparu dès 1914 dans l'armée allemnades. Il fait très peur mais est très dangereux pour les soldats qui l'utilisent car la bonbonne de pétrole peut facilement exploser.

Les grenades et les bombes sont lancées soit à la main, soit avec les mortiers. Les mortiers tirent en cloche pour atteindre les tranchées adverses.

Les mitrailleuses tirent beaucoup de balles très rapidement

et permettent de stopper les attaques de l’infanterie.


Malgré toutes ces nouvelles armes, les combats finissent souvent avec la dangereuse conquête de la tranchée adverse.


D'après le croquis de F. Aubert (L'illustration).