Au début du XXe siècle, l’Europe domine le monde. Pourtant les intérêts économiques et les nationalismes
se heurtent ; des pays se sont alliés, formant des blocs prêts à s’affronter. En juin 1914, l’assassinat
de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie d’éclanche l’engrenage des alliances et entraîne l’Europe et
le monde dans un cataclysme sans précédent.
LE JEU DES ALLIANCES
L’Europe est divisée en deux blocs. La Triple alliances ou Triplice qui lie l’Allemagne, l’Autriche-hongrie et
l’Italie. Cette dernière c’est toutefois secrètement engagée auprès de la France à rester neutre en cas
d’agression allemande. Par le fait de la Triple Entente, la France s’est allié à la Russie et à la Grande-Bretagne.
LA « PAIX ARMEE »
La France, vaincue par l’Allemagne en 1871, n’a pas oublié les provinces perdues d’Alsace et de Lorraine.
La Grande-Bretagne et l’Allemagne accélèrent leurs constructions navales, c’est dans toute l’Europe
la course aux armements et l’augmentation des effectifs des armées. Paradoxalement, le but est de maintenir
l’équilibre des forces en Europe : c’est « la paix armée ».
LA « POUDRIERE »DES BALKANS ET LA CRISE DE L’ETE 1914
La péninsule des Balkanique est la zone sensible de l’Europe. L’Autriche, soutenue par l’Allemagne, veut
y étendre son influence mais se heurte à la Russie protectrice naturelle des slaves du sud. De 1908 à 1913,
l’empire Ottoman perd la grande majorité de ses territoires d’Europe après deux guerres impliquant la Bulgarie,
la Sibérie, la Grèce et la Roumanie. Le 28 juin 1914 l’Archiduc François-Ferdinand, héritier d’Autriche, est
assassiné par un étudiant nationaliste serbe à Sarajévo. Rapidement, l’engrenage des alliances s’enclenche.
Soutenu par des opinions publiques nationalistes, chaque état est persuadé qu’il lui faut tenir une attitude
intransigeante pour faire triompher son droit.