LES DANGERS DE LA MINE.



Les grandes catastrophes minières :

Le grisou :

Dans les mines, il y a un gaz appelé le grisou. Il est explosif et se trouve dans le charbon. Le grisou est un gaz qui est surtout composé de méthane qui se dégage tout seul dans les galeries et explose à la moindre étincelle quand il est entre 6 % et 16 % dans l’air.
Dans l’explosion, d’abord il y a une onde de choc qui fait tomber les gens par terre, puis le feu se déclenche à cause d’un frottement de l’air contre la paroi. Pour éviter cela, les mineurs ont des bacs pleins d’eau, appelés «arrêt barrage», et quand l’onde de choc les renverse, l’eau fait tomber les poussières et évite que le feu ne se déclenche.
Ce gaz est encore plus dangereux quand on sait qu’il est invisible et inodore. Le grisou est plus léger que l’air et se mélange plus facilement à lui. Ce gaz peut exploser mais aussi asphyxier et pour éviter cela, la mine doit être bien aérée.
Il y a des spécialistes du grisou qui circulent dans les mines avec un grisoumètre, un appareil pour mesurer le taux de grisou, mais ce n’est pas tout, la mine est pleine d’appareils qui donnent l’alerte dès qu’il y a trop de grisou. Pour enlever un peu de ce gaz, on peut aussi percer 2 trous, puis on met un tuyau dans chaque trou pour permettre au grisou de s’échapper. Les voies abandonnées et condamnées sont équipées de conduits qui captent le grisou.

- Un exemple des dégâts de ce gaz :

Le 25 février 1985, une explosion de grisou, enchaînée par un coup de poussières retentit dans le puits Simon. L’explosion eut lieu à 7 h 21. Il y eut 72 mineurs morts, 103 mineurs blessés et 300 mineurs traumatisés. La vie de toutes ces personnes fut changée en à peine quelques secondes. Grâce à ces témoignages, on a constaté que chaque année, il y a environ 5 à 6 mineurs qui meurent dans les mines françaises.