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MADAME FRITSCH

L’EXODE
Quand ils sont partis. Ils mettaient leurs affaires dans des draps blancs laissant leurs portes ouvertes car les soldats français rentraient dans les maisons. (Margaux)

Ils n’avaient pas pris beaucoup de bagages parce qu’ils croyaient qu’ils reviendraient huit jours après.(Simon)

Ce témoignage était intéressant car il montrait la vie d’une famille pendant la guerre et les difficultés de la vie des enfants qui étaient obligés de faire par exemple du vélo toute la nuit pour fuir leur village sans leurs jouets. (Benjamin)

RETOUR EN ALSACE ANNEXEE
Quand elle est rentrée en Alsace, chez elle tous les meubles avaient disparu sauf une armoire, une commode et le four. Au début de la guerre elle avait 11 ans à la fin de la guerre elle avait 14 ans. (Thibault)

Pendant un an, elle n’a pas pu aller à l’école. Quand elle est revenue à l’école, c’était une école allemande. A cette époque l’école s’arrêtait à 14 ans. Dès que le maître entrait, on devait dire : « Heil Hitler », et ceux qui ne le faisaient pas étaient punis : ils devaient travailler dans les champs… (Romain B.)

A 14 ans, en 1942 l’école était finie et elle a travaillé dans « La Croix Rouge » allemande ; son travail consistait à :
- faire la cuisine.
- préparer les bandes pour les blessés.
Il y avait tant de blessés, de sang, qu’elle pleurait, elle n’arrivait pas à dormir, elle avait 14 ans. Elle travaillait de 8h00 à 16h00, les jours les moins chargés. Le travail était forcé mais elle était nourrie. (Diane)

Les garçons devaient creuser des tranchées et ils participaient aux travaux dans les champs. Ils ne pouvaient pas aller à la messe le dimanche. (Laura M.)

LA LIBERATION
Le jour de la libération, c’est sa maman qui a vu venir les soldats avec le drapeau blanc ; elle a appelé la voisine et ils sont sortis. Les enfants ont eu des bonbons et les adultes des aliments. (Maelle)

Enfin les français sont revenus dans le village qu’ils ont libéré le 19 mars 1945. Pendant l’occupation la radio était interdite par les Allemands. Les Français l’écoutaient doucement l’oreille collée au poste.(Camille)

NOTRE AVIS
Je trouve cela très gentil de la part de Madame Fritsch d’être venue nous raconter son enfance et c’était très intéressant. Mais je ne voudrais pas avoir vécu une enfance comme celle de Madame Fritsch. (Noémie)

Le témoignage de Madame Fritsch était intéressant. Elle expliquait bien ce qu’enduraient les gens qui ont fait l’exode. Ils ne pouvaient pas emporter grand-chose lorsque qu’ils sont partis et beaucoup de leurs biens ont été perdus.(Vivien)