GEORGES GUYNEMER |
Le 24 décembre 1894 George-Marie Guynemer naît à Paris.
Elève doué, mais dissipé. Il est bachelier à 18 ans et prépare polytechnique.
A la déclaration de la guerre, il veut s’engager, mais puisqu’il est trop maigre il est
refusé dans l’infanterie et dans la cavalerie. Après deux renvois, il réussit à s’intégrer
dans cette « arme » nouvelle qu’est l’aviation.
Il effectue son premier vol le 10 mars 1915. Le 8 mai 1915, il est promu caporal à l’école
d’Avord qu’il quitte pour rejoindre l’escadrille n°3 à Vauriennes.
Le 19 juillet 1915, avec son mécanicien Guerder qui sert la mitrailleuse, Guynemer
remporte sa Ière victoire. En septembre, il est promu sergent. Le 12 mars 1916,
son unité rejoint le front de Verdun alors que l’aviation allemande est maîtresse
du ciel. Il remporte d’emblée une victoire mais le lendemain, il est blessé et doit
être évacué. Il regagne son unité le 26 mai 1916 à Amiens, et participe à la Bataille
de la Somme où il remporte 21 victoires officielles en 6 mois.
En 1917, Guynemer totalise alors 42 victoires et n’a pas encore 23 ans, il est
capitaine et déjà célèbre. Outre ses missions de pilote, Guynemer se passionne
pour la mécanique. En juillet 1917, l’escadrille est transférée en Flandres.
Guynemer a atteint sa 50e victoire.
Le 11 septembre 1917 il décolle de Saint-Pol-sur-Mer sur son Spad XIII accompagné
du lieutenant Bozon-Verduraz. Au-dessus de Poelcapelle, en Belgique, un combat
aérien s’engage. Le lieutenant perd de vue son coéquipier. Guynemer ne reviendra pas.
Sa fin reste en grande partie couverte de mystère. Il aurait été abattu alors qu’il
lançait une attaque contre un biplace de la « Jasta 3 » (c’est un avion à deux places).
Sur les lieux du crash une patrouille allemande aurait découvert son cadavre et ils
auraient ramené ses papiers d’identité. Mais la nuit du 11 au 12 septembre 1917, le
formidable bombardement britannique qui bouleversa le secteur aurait fait disparaître
le corps et l’avion.