SOIGNER AU PLUS PRES
Après les premiers mois de campagne, le service de santé des armées pris au dépourvu se réorganiser
pour soigner plus rapidement les blessés. Des hôpitaux d’évacuation sont installés au plus près des
zones de combats.
Des ambulances constituées d’une salle d’opération et d’un laboratoire, se déplacent
à proximité du front.
Pour faciliter le diagnostic des chirurgiens, Marie Curie et Ernest Lavisse créent
l’automobile radiologique qui permet de localiser plus facilement les éclats de métal dans le corps.
Les premiers soins d’urgence prodiguée, les blessés sont acheminés vers les hôpitaux à l’arrière.
PREVENIR L’INFECTION
Un grand nombre de vies sauvées grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la transfusion sanguine.
Des avancés sont également faites en matière de vaccination, dans les traitements du tétanos,
de la gangrène et de la typhoïde.
REPARER LES CORPS ET LES AMES
Les chirurgiens doivent soigner les plaies béantes causées par les éclats d’obus. Parallèlement, les
prothèses et les techniques de rééducation progressent pour aider les amputés à se réinsérer
dans la société.
Une école professionnelle des mutilés à Paris en 1917
Pour la première fois, le service de santé des armées se penche sur des traumatismes
psychologiques provoqués par la guerre. Les conditions de vie au front et notamment les chocs causés
par les bombardements entraînent une multiplication des cas de névrose. Des thérapies sont proposées
mais leur but est avant tout de ramener rapidement les soldats sur le front.