LE MIEL


1. L'abeille et la pollinisation.

L'abeille existe depuis plusieurs millions d'année sur la terre. Son habitat naturel est le tronc d'arbre creux.
L'abeille vit en colonie et elle se nourrit de nectar et de pollen.
L'abeille a un rôle prépondérant car elle assure la pollinisation (transport du pollen d'une étamine sur un stigmate, c'est-à-dire à la partie supérieure du pistil d'une fleur) de la plupart des espèces végétales.
L'abeille en visitant des milliards de fleurs, pollinise et assure ainsi la reproduction des plantes. L'abeille assure 90% de la pollinisation. Le restant se fait grâce au vent et aux autres insectes. D'après le mathématicien Albert Einstein, si l'abeille devait disparaître, la vie sur terre disparaîtrait en l'espace de cinq ans.


A. Les dimensions.

La longueur de la reine est de 22 mm., celle du faux bourdon est de 20 mm. et celle de l'ouvrière est de 16 mm. Le faux bourdon n'a pas de dard et est plus gros que l'ouvrière. Ces dernières sont munis d'une trompe qui recueille le nectar.


B. La reproduction.

La reine pond plus de 1500 oeufs par jour. La durée de l'incubation est de trois jours.


C. La longévité.

La reine peut vivre sept années, tandis que le faux bourdon lui vit de quatre à cinq semaines. L'ouvrière peut vivre huit semaines.


2. L'abeille et l'homme.

L'homme exploite l'abeille depuis des millénaires. Nos ancêtres récoltaient le miel dans les troncs d'arbres en pressant la cire pour faire écouler le miel.
C'est il y a seulement cent ans environ que l'on se mit à exploiter des ruches à cadres mobiles, pour faciliter le travail de l'apiculteur et pour extraire le miel et réutiliser les cadres.
Les produits de la ruche le plus connus sont évidemment le miel avec ses différentes variétés (sapin, fleurs, acacia, tilleul, lavande...). Mais il y a aussi : la gelée royale, le pollen, la cire, la propolis (substance à aspect de résine, récoltée sur les bourgeons par les abeilles, qui l'utilisent pour boucher hermétiquement les fissures de leur ruche).


3. La récolte du miel.

Le miel est un produit entièrement naturel qui ne subit aucune transformation. Il est récolté par l'apiculteur de la manière suivante :

a. On sort les cadres de miel de la ruche. Les cadres doivent être bien operculés (mince couvercle qui ferme les cellules des abeilles). En effet pour voir si le miel est mûr les alvéoles doivent être recouvertes d'un couvercle de cire, signe que l'alvéole est remplie et que les abeilles ont bien terminé le miel, notamment l'évaporation de l'eau. En effet lorsque l'abeille récolte le miel sur une fleur, il contient environ 80% d'eau.
b. On désopercule les alvéoles : opération qui se fait manuellement avec une herse ou mécaniquement pour les grandes exploitations.
c. On extraction le miel par la force centrifuge grâce à un extracteur.
d. On conditionne.


4. Le Miel et ses propriétés.

Chaque miel a des propriétés diverses. Par exemple, le miel de sapin peut être bénéfique pour les affections pulmonaires, les maux de gorge...
Le miel se cristallise au bout d'un certain temps. Cette durée dépend de la composition particulière à chaque miel. Par exemple, le miel d'acacia mettra plus de temps à cristalliser. Pour rendre le miel liquide, il suffit de le mettre au bain marie mais ne pas dépasser 35° à 40° sinon on détruit une grande partie de ces propriétés (enzymes, vitamines...)


5. Le miel et ses utilisations.

On fait avec du miel : des bonbons, du pain d'épices, des gâteaux ou de la pâtisserie...


6. La piqûre d'abeille.

Au royaume des abeilles, seule la femme est armée. Dans son maillot jaune et noir, elle stocke un venin jaunâtre. Si on lui cherche des noises, elle dégaine son aiguillon. Gare aux guêpes, et aux autres amateurs de miel. Son venin terrasse net les intrus gourmands, à moins d'être dérangée, l'ouvrière du miel n'attaque pas l'homme. L'abeille sait bien qu'une fois planté dans la peau, son dard, y reste prisonnier. Une seule solution, tirer. Mais la malheureuse, délestée de son arme et d'une partie de ses entrailles, ne peut survivre. L'aiguillon transperce la peau. Le venin se faufile dans les vaisseaux sanguins et imprègne la peau et les tissus sous-cutanés aux alentours ; il est composé de nombreux ingrédients, dont certains sont de vrais poisons. Le lieu du crime se teinte alors d'une rougeur subite et gonfle à vu d'oeil dans un rayon de 2 cm environ autour du dard.

Dans le même temps, un autre perturbateur s'en mêle : le MCD-peptide. Toute cette agitation crée une sensation de chaleur intense : une inflammation. Ca chauffe, ça brûle, ça picote horriblement. Encore la mellitine ! Associée cette fois à d'autres malfaiteurs, les kinines, elle titille les nerfs sensitifs et provoque la douleur. Mais pour terrasser un humain, il faut largement plus : au moins cent piqûres. Sauf si la bestiole plante son dard prés de la gorge : l'enflure risque alors de l'étouffer.


ENFUMOIR.

d'étourdir les abeilles


CADRE.

Permet de récolter facilement le miel.


PEIGNE.

Sert à retirer les bouchons de cire mis par les abeilles pour fermer les alvéoles contenant le miel