MONSIEUR PIERRE VEIL

Monsieur Veil nous a raconté qu'avant la guerre, sa mère semble avoir eu une vision de cette guerre. Ils sont partis dans le Midi pour toute la durée de la guerre. Sa mère était directrice d’un orphelinat.

Sa mère lui avait appris trois choses pendant la guerre :
Il y avait trois dangers :
- les noirs : ce sont les SS
- les bleus : c’est la milice
- les vert-de-gris : ce sont les soldats

Son père a été fait prisonnier transporté à Berlin. Il a eu beaucoup de chance. Il est rentré à la fin de la guerre. Monsieur Veil a demandé à son père quand il l’a revu pour la première fois après la guerre :
-Vous ne seriez pas mon père vous ?
- Peut-être ? ... Comment t’appelles-tu ?

NOS AVIS

Ce témoignage était intéressant car on a pu apprendre que grâce au traité de Genève, un prisonnier même juif était protégé puisqu’il était militaire. Cette famille a eu beaucoup de chance de se retrouver saine et sauve après la guerre.(Benjamin)

Je pense que ça devait être dur de vivre cette époque en tant que juif ; c’est pour ça que ce témoignage m’a émue. (Elise)

J’ai aimé ce témoignage car ça m’a permis de comprendre les difficultés de la guerre, et de cette époque. (Philipe.K)

Tous les allemands n’étaient pas des nazis. C’est grâce a des gens merveilleux et courageux qu’il n’y a eu « que 76 000 déportés » sur les 300 000 juifs vivants en France à cette époque. Ce témoignage m’a captivée. Je suis épatée par une telle mémoire : au début de la guerre, Monsieur VEIL n’avait que 5 ans. Le fait de ne pas avoir de père pendant 5 ans a dû être une épreuve difficile pour lui et sa mère.
C’est drôle comme le monde est petit car Monsieur Veil est un cousin éloigné de Simone Veil (ancien ministre de la santé) qui elle était dans la classe de Madame Arnold qui a aussi témoigné devant nous. (Maëlle )

J’ai aimé le témoignage parce que je trouve sa vie palpitante. (Dina )

Je trouve que sa vie a été assez dure pour un enfant de huit ans. (Roldane)