MADAME EDITH FRANCE ARNOLD


Madame Edith France Arnold est venue rencontrer les élèves de CM2 de Lucie Berger pour leur faire part de ses souvenirs d'enfance durant la guerre. Elle est l'auteur de deux ouvrages :

- Un ouvrage autobiographique : « Enfants sous l'occupation »... Et les amandiers fleurissaient quand même : où elle relate ses souvenirs d'enfance durant la guerre.
Clique ici pour avoir un résumé du livre.

- Survivre à Auschwitz. Rosa, matricule 19186, Editions du Cygne, 2005.
Clique ici pour voir un la couverture du livre.

Pour de nombreux élèves, c'était la première fois qu'ils pouvaient dialoguer avec un auteur d'un ouvrage qu'ils avaient étudié en classe.
Nous tenons encore à remercier madame Arnold pour sa disponibilité et son implication dans notre travail de mémoire.
NOS AVIS A PROPOS DE CETTE RENCONTRE

Madame Edith France Arnold a écrit un livre qu’elle a commencé à 11 ans. Il s’intitule «Et les amandiers fleurissaient quand même». Elle est née en 1934 en Alsace. Elle est allée à Nice en 1941, qui était en zone libre, pour fuir le nazisme. (Guillaume)

Elle a trois sœurs et elle était la plus jeune. Son père voulait que le prénom de ses quatre filles forme un anagramme du mot joie :
Juliette - Odette - Ida - Edith (Ludmila)

Le livre commence dans la classe à Nice en C.E.2. La maîtresse lui demande « Où as-tu vu des cigognes » et elle a répondu : « Au jardin zoologique ! ». (Simon)

Une fois, elle était assise sur un banc du parc du conservatoire en compagnie de deux enfants juifs qui ne savaient pas parler français et tout à coup elle a entendu « sale juif » et « mort au juif ». Elle a eu peur. (Benjamin)

Sa cousine a participé au concours du plus beau poème pour la fête des mères. Elle a gagné le premier prix qui était une lettre du Maréchal Pétain disant : «La France est fière de toi et tu peux être fière de la France» et c’est aussi à cause de lui qu’elle a été envoyée en camp de concentration. Elle n’est pas revenue. (Maëlle)

Après la guerre toute la famille est retournée chez elle. Mais la maison était devenue des bureaux. Rafaël «Vous étiez si sûr que l’on ne reviendrait pas que vous ne vous êtes même pas donnés la peine de changer les serrures», avait remarqué son père. (Coralie)

Ce témoignage était intéressant car elle raconte son histoire de petite fille juive qui déménage, change d’école, et est détestée par les autres élèves. C’était difficile d’être juif car ils étaient insultés dans les rues. Ils n’avaient plus le droit de rien faire, ni de jouer dans le parc, ni de s’asseoir sur un banc, ni de vivre comme tous les autres enfants. (Benjamin)

Comme les autres, ce témoignage m’a beaucoup touché.(Maëlle)

Edith France Arnold eu énormément de patience. Elle nous a bien expliqué comment était sa vie. (Joanna)

J’ai aimé ce témoignage car c’est la première fois qu’un auteur est venu dans mon école. (Margaux)

Je trouve que ce qu’elle a expliqué est très intéressent. Cette dame a été gentille d’accepter de venir nous parler de son livre. (Samantha)

Les premiers juifs arrêtés furent les étrangers par la police de Vichy le 26 août 1942. Si madame Arnold a un événement de sa vie qu’elle n’oubliera jamais c’est quand elle a eu honte d’avoir des enfants juifs avec elle. (Gauthier)

Je la remercie d’être venue témoigner, raconter sa vie de petite fille pendant la Guerre. (Adeline)

Je trouve qu’il faut avoir du cran pour dire cela à des enfants. (Rafaël)

Madame Arnold a eu beaucoup de courage pour nous raconter ce qu’elle a vécu et je lui dis merci ! (Lucie)

Je trouve que sa biographie est très triste car Annie, sa cousine, a suivi sa mère dans les camps pour y mourir et ses cousins ont été également déportés. Ce qui est injuste, c'est de ne plus avoir de maison une fois la guerre finie. (Laura)